Dans un geste empreint de modestie et de générosité, le curé de la Paroisse de Moossou, Basile Diané, a récemment fait parler de lui en refusant une voiture d’une valeur estimée à près de 50 millions de francs CFA. Cette décision, qui a surpris certains et inspiré beaucoup, a créé la polémique sur les réseaux sociaux et a alimenté les discussions. Le curé a ténu à s’exprimer sur la question.
Le témoignage du prêtre Basile Diané
Dans un témoignage poignant, Basile Diané a expliqué les raisons derrière son refus apparent de ce généreux don. Convaincu que les hommes d’église doivent éviter le luxe ostentatoire et se consacrer plutôt à aider les plus nécessiteux, il a préféré détourner ce geste de générosité vers une cause qui lui tient à cœur : sa fondation pour la défense des opprimés et des personnes vulnérables.
“J’ai souhaité plutôt qu’une action soit posée sur le long terme pour soutenir mon projet de fondation pour la défense des opprimés et des personnes vulnérables. Et c’est ce que le bienfaiteur a accepté en faisant un placement qui va me rapporter entre 300 et 500 000 pour soutenir mes actions caritatives. Je me vois très m.al franchement alors que je dois payer des loyers pour des veuves, les cours des orphelins, des ordonnances, des hospitalisations et autres de rouler dans une voiture personnelle de 50 millions pour mon seul petit bonheur personnel et laisser tout un peuple en souffrance”, publiait-il.
Ce témoignage a donc suscité des réactions que le curé a tenu à éclaircir.
Les éclaircis du prêtre Basile Diané
Il est important de comprendre le contexte derrière cette décision apparemment surprenante. Basile Diané a toujours prôné un mode de vie simple et modeste, en accord avec ses valeurs spirituelles. Son refus de la voiture à 50 millions de francs CFA s’inscrit donc dans une continuité de ses convictions profondes, et non dans une volonté d’humilier le donateur, comme certains pourraient le penser.
“Quand je rentrais d’Europe, j’avais une grosse voiture que j’ai vendue à un confrère. AMANGOUA EST TEMOIN. Le confrère ne l’a jamais payée j’avais honte de rouler dans ce type de voiture devant la misère de mes paroissiens. Mgr Jacques est témoin”.
Il précise que la voiture n’a pas été envoyée sur place. Le cas contraire, il l’aurait sûrement accepté par respect du donateur grand bienfaiteur.
“Mais il voulait que j’aille récupérer la voiture chez le concessionnaire, c’est pour cela que j’ai eu la latitude de négocier cette possibilité de convertir le don en une œuvre d’utilité publique”, continue-t-il.
En fin de compte, le geste de Basile Diané est bien plus qu’un simple refus de voiture ; c’est un acte de foi, de solidarité et de compassion envers les plus vulnérables. Et vous, que pensez-vous de ce geste ?