Pavel Durov, fondateur de Telegram, arrêté en France pour activités illégales

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Prochaines étapes

Les enquêteurs de l’ONAF l’ont placé en garde à vue et devraient le présenter à un juge d’instruction ce samedi soir. Il pourrait être mis en examen dimanche pour diverses infractions, dont des actes de terrorisme, trafic de stupéfiants, complicité, fraude, blanchiment d’argent et diffusion de contenus pédocriminels.

Réaction et impact

Un enquêteur a affirmé que Durov finira probablement en détention provisoire. Les autorités estiment qu’il n’a pas pris de mesures suffisantes pour prévenir ou limiter les activités criminelles sur sa plateforme, comme la modération des contenus ou la coopération avec les forces de l’ordre. Cette arrestation a un écho international et vise à dissuader les criminels qui utilisent Telegram, tout en encourageant une collaboration renforcée entre les pays européens pour contraindre la messagerie à coopérer sur les affaires de terrorisme.

Telegram, qui permet des communications chiffrées de bout en bout, est souvent utilisé par des organisations criminelles pour des activités allant du piratage aux échanges de contenus pédocriminels. Cette arrestation a suscité des réactions de soutien de personnalités comme Elon Musk, qui a publié un message sur X en faveur de la libération de Durov. En Russie, où Telegram est extrêmement populaire, les autorités ont critiqué la France pour son manque de coopération et ont exprimé leur soutien à Durov. Telegram a répondu en affirmant que Durov n’avait rien à cacher et que l’entreprise respectait les lois européennes, y compris les réglementations sur les services numériques.

Depuis le lancement de Telegram en 2013 par Pavel Durov et son frère Nikolaï, l’application s’est positionnée en opposition aux grandes plateformes américaines, en promettant de ne jamais divulguer les informations de ses utilisateurs.

Paul Durov, français

Depuis 2021, Dourov possède également la nationalité émiratie et celle d’un paradis fiscal des Antilles. Il a changé son nom en Paul Du Rove sur son passeport français. Le journal Le Monde a enquêté sur sa naturalisation, obtenue via une procédure rare d'”étranger émérite”. Cependant, il est difficile de comprendre comment il a rempli ces critères, étant donné ses critiques envers la France et son manque de maîtrise du français.

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